Prenez garde à vos p'tits doigts...

Publié le 19 juillet 2010 par euphrosine

Pendant que notre Vrai Premier Ministre à nous qu'on a, venait pourrir notre circulation urbaine pourrie à nous qu'on a, y'en a des qui s'en tamponnaient dans les grandes lignes. Y'en a des qui ont choisi d'expérimenter des trucs forts, des bidules que quand tu les vois, tu te demandes, tandis qu'une profonde boule t'obstrue un peu vers le plexus, si des fois, le Bon Dieu existerait pas quand même un peu. En tout cas, le Fillon (même à poil en train de hérisser des drapeaux), on s'en est même pas souvenu qu'il existait, lui.

Ca m'a fait ce coup là quand j'ai traversé le Baloutchistan en bagnole. Sans dec, j'ai traversé le Baloutchistan en bagnole. Avant la mort de Massoud, et avant que tout le monde devienne dingue encore plus vers là bas. Et ben quand tu traverses le Baloutchistan, tu vois se dérouler devant tes yeux un paysage tellement grandiose que tu te prends à oublier que les espèces de Fillon et leurs drapeaux en tout genre existent, mais tu te prends également à avoir envie de croire au Grand Mamamouchi....Enfin, surtout quand c'est pas toi qui conduis et que tu peux regarder le paysage tranquillement. J'en profite pour remercier l'Ours qui est un excellent conducteur athée.

La qualité des deux premières photos n'est pas bonne, ça penche, mais c'est que ça pèse, les bêtes là. Les autres, c'est la cerise sur le gâteau, les petits bonheurs annexes, tes schtretss qui jouent à la baleine tout au fond, ton coeur qui bat tout vite tellement c'est...c'est...je sais pas dire avec des mots. Ca serait beaucoup plus simple si je pouvais te brancher directement sur mon coeur, mes yeux, mon cerveau...Allez.

Premier 3030 [1600x1200] Ca commence par un souffle. Pas un petit souffle facile de petit joueur, non. Un vrai souffle.

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Et là, tu mitrailles comme une dingue, et tu te rends compte que ton zoom c'est de la daube, et tu pleures en pensant à tes amis du bout du monde avec qui tu aimerais être pour de vrai pour partager tout ça. Non, en vrai tu pleures pas du tout, tu hurles avec tes potes d'ici, dans le genre "Olé" de quand t'es espagnol et que t'as la vuvuzela en pleine forme.Et tu regardes tes enfants en espérant qu'ils se rendent bien compte qu'ils ont des parents extraordinaires et qu'ils s'occuperont de toi quand tu seras une vieillarde impotente. Je rigole, rhoo, ça va...

Puisque nous parlons des louves...

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